ONDA CHE MORMORA, Tartini et le baroque slovène

Tartini, Gorizia et le baroque slovène Entre le XVIIIe et le milieu du XIXe siècle, Gorizia a développé une scène musicale instrumentale intense, complétant les productions traditionnelles de théâtre musical. La ville s'est distinguée par l'attention qu'elle portait aux compositions et aux innovations stylistiques d'Europe centrale, se montrant particulièrement ouverte aux influences slovènes, bohémiennes et allemandes, tout en conservant des liens étroits avec les mouvements musicaux instrumentaux italiens les plus avancés de la région de Vénétie, en particulier Padoue et Venise. Gorizia : carrefour des cultures musicales Le rôle de Gorizia en tant que point de rencontre de diverses traditions culturelles est clairement évident dans sa production musicale. Les archives et les collections de manuscrits de Gorizia démontrent des affinités avec les répertoires de Venise, Ljubljana, Prague, Udine et Trieste, confirmant la vocation cosmopolite de la ville.

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Tommaso Luison, violon et Orchestre Cenacolo Musicale