Cantates de Weimar
24 mai 2025/ France / Poitiers
À Weimar, durant près d’une décennie, Bach expérimente le genre de la cantate en se renouvelant de manière stupéfiante. Ce programme en propose 3 parfaits exemples.
Lorsque Bach s’installe à Leipzig, avec pour tâche de composer une cantate pour chaque dimanche, il crée une forme musicale assez stable, à travers laquelle il parvient pourtant à se renouveler de manière stupéfiante. Les cantates qu’il compose durant 10 ans à Weimar démontrent beaucoup plus d’expérimentation et de diversité tant dans la structure que dans l’effectif, modeste, mais toujours renouvelé. Aucune ne ressemble à une autre. C’est une période heureuse de sa vie, ce qu’illustre parfaitement le lumineux air de soprano qui ouvre la cantate BWV 132, annonçant l’arrivée imminente du Messie. Bien plus intime est Trifft auf die Glaubensbahn BWV 152, unique par son instrumentation délicate (viole d’amour, flûte à bec, hautbois, viole de gambe), et culminant dans un tendre dialogue entre l’Âme et Jésus. De plus ambitieuses proportions caractérisent la cantate BWV 182, souhaitant la bienvenue au « Roi des Cieux », notre sauveur.
Ce programme est la volonté des Ambassadeurs ~ La Grande Écurie d’explorer les cantates de Bach en prenant en compte les éléments musicologiques, dont l’absence de chœur. Autant d’éléments qui renouvellent notre écoute pour une expérience qui dépasse la musique et atteignent la spiritualité. L’ensemble propose 3 programmes par an, avec 3 Cantates et œuvres d’orgue.
Ce programme est la volonté des Ambassadeurs ~ La Grande Écurie d’explorer les cantates de Bach en prenant en compte les éléments musicologiques, dont l’absence de chœur. Autant d’éléments qui renouvellent notre écoute pour une expérience qui dépasse la musique et atteignent la spiritualité. L’ensemble propose 3 programmes par an, avec 3 Cantates et œuvres d’orgue.
« Convaincu que chacune de ces pages est un miracle musical et qu’elle mérite d’être entendue par tous, comprise, goûtée, retenue, j’ai conçu le projet un peu fou de parcourir, traverser, explorer l’ensemble de ces oeuvres ; je suis animé par le sentiment que c’est là un pèlerinage que je me dois d’accomplir, sans lequel ma vie musicale et spirituelle serait très incomplète… » – Alexis Kossenko