METAMORFOSI TRECENTO
Du 28 mai 2024 au 28 mai 2024/ Allemagne / Cologne
Metamorfosi Trecento est un programme qui s'articule autour du pouvoir des mythes et de leur résurgence dans la musique de l'Ars Nova française et italienne. La première pièce du programme "Si chome al canto della bella Yguana" évoque le célèbre voyage d'Ulysse et le chant de la sorcière Circé qui le distrait du Retour pendant un an. Il s'agit d'une évocation du chant envoûtant de la magicienne et des sirènes également ; en fin de compte de la magie de la musique en général, de son pouvoir de rêve et d'illusion. Ce que Jacopo et les autres maestri italiens et français avaient déjà compris et traduit dans leurs polyphonies, c'est que la musique est la magie la plus puissante qui nous transforme et produit la Métamorphose.
"Ces choses ne sont jamais arrivées, bien qu'elles soient toujours". Telle était la phrase de Salustius sur les mythes. Et de fait, à partir du XIVe siècle, la musique occidentale s'est toujours abreuvée à la source des mythes. Quand l'histoire n'était pas sacrée, les compositeurs se tournaient vers les mythes comme un grand répertoire inégalé d'histoires exemplaires, d'archétypes narratifs dans lesquels chacun pouvait et peut toujours se reconnaître. Un retour à l'antique qui commence au XIVe siècle et qui caractérise le long chemin vers le genre profane le plus important, jusqu'aux premières expériences florentines et mantouanes : l'opéra.
Afin de donner à voir les récits anciens qui ne sont que rapidement évoqués et donnés comme connus dans les pièces d'Ars Nova, ils ont demandé à Nuria Sala Grau, danseuse spécialisée dans les danses narratives (le bharatanatyam indien surtout) de raconter avec des gestes et un langage corporel les mythes cités dans les textes. D'où l'idée d'un concert dansé, au cours duquel les mythes prennent forme devant nous, comme si la danse était notre mémoire secrète des histoires anciennes auxquelles la musique fait allusion.
"Ces choses ne sont jamais arrivées, bien qu'elles soient toujours". Telle était la phrase de Salustius sur les mythes. Et de fait, à partir du XIVe siècle, la musique occidentale s'est toujours abreuvée à la source des mythes. Quand l'histoire n'était pas sacrée, les compositeurs se tournaient vers les mythes comme un grand répertoire inégalé d'histoires exemplaires, d'archétypes narratifs dans lesquels chacun pouvait et peut toujours se reconnaître. Un retour à l'antique qui commence au XIVe siècle et qui caractérise le long chemin vers le genre profane le plus important, jusqu'aux premières expériences florentines et mantouanes : l'opéra.
Afin de donner à voir les récits anciens qui ne sont que rapidement évoqués et donnés comme connus dans les pièces d'Ars Nova, ils ont demandé à Nuria Sala Grau, danseuse spécialisée dans les danses narratives (le bharatanatyam indien surtout) de raconter avec des gestes et un langage corporel les mythes cités dans les textes. D'où l'idée d'un concert dansé, au cours duquel les mythes prennent forme devant nous, comme si la danse était notre mémoire secrète des histoires anciennes auxquelles la musique fait allusion.
