Débuts à Peralada
29 mars 2024/ Espagne / Peralada
FESTIVAL DE PASQUA DE PERALADA
Pergolesi a composé son célèbre Stabat Mater en 1736, au cours des dernières semaines de sa vie au monastère de Pouzzoles. Écrit pour soprano et alto solistes accompagnés d'un ensemble de cordes, il se caractérise par son expressivité unique, obtenue principalement grâce à l'utilisation magistrale des dissonances par le compositeur italien.
Cette œuvre a connu un succès immédiat et est devenue la composition la plus publiée et la plus imprimée du XVIIIe siècle. Le philosophe Jean-Jacques Rousseau a d'ailleurs fait l'éloge du premier mouvement du Stabat Mater comme étant "le duo le plus parfait et le plus touchant qui soit sorti de la plume d'un compositeur".
Cette œuvre a séduit nombre de musiciens de l'époque, qui en ont fait des adaptations. Elle fascina également Jean-Sébastien Bach, qui écrivit une version du Stabat Mater entre 1744 et 1746 - la plus ancienne interprétation de cette musique de Pergolèse en Allemagne.
Bach changea le texte, paraphrasant le Psaume 51 pour adapter la musique à la liturgie de Leipzig et, avec son style polyphonique toujours privilégié, il enrichit la composition de l'œuvre, ajoutant une partie entièrement nouvelle pour l'alto.
L'adaptation de Bach figure dans son catalogue sous le titre Tilge, Höchster, meine Sünden BWV 1083 ("Annulez, très haut, mes péchés") et constitue un merveilleux exemple de parodie musicale baroque.
Le programme du concert est complété par une sélection des cantates BWV 4 Christ lag in Todes Banden et BWV 31 Der Himmel lacht ! Die Erde jubilieret, qui sont précisément les pièces composées par Bach pour célébrer la liturgie de Pâques.
Pergolesi a composé son célèbre Stabat Mater en 1736, au cours des dernières semaines de sa vie au monastère de Pouzzoles. Écrit pour soprano et alto solistes accompagnés d'un ensemble de cordes, il se caractérise par son expressivité unique, obtenue principalement grâce à l'utilisation magistrale des dissonances par le compositeur italien.
Cette œuvre a connu un succès immédiat et est devenue la composition la plus publiée et la plus imprimée du XVIIIe siècle. Le philosophe Jean-Jacques Rousseau a d'ailleurs fait l'éloge du premier mouvement du Stabat Mater comme étant "le duo le plus parfait et le plus touchant qui soit sorti de la plume d'un compositeur".
Cette œuvre a séduit nombre de musiciens de l'époque, qui en ont fait des adaptations. Elle fascina également Jean-Sébastien Bach, qui écrivit une version du Stabat Mater entre 1744 et 1746 - la plus ancienne interprétation de cette musique de Pergolèse en Allemagne.
Bach changea le texte, paraphrasant le Psaume 51 pour adapter la musique à la liturgie de Leipzig et, avec son style polyphonique toujours privilégié, il enrichit la composition de l'œuvre, ajoutant une partie entièrement nouvelle pour l'alto.
L'adaptation de Bach figure dans son catalogue sous le titre Tilge, Höchster, meine Sünden BWV 1083 ("Annulez, très haut, mes péchés") et constitue un merveilleux exemple de parodie musicale baroque.
Le programme du concert est complété par une sélection des cantates BWV 4 Christ lag in Todes Banden et BWV 31 Der Himmel lacht ! Die Erde jubilieret, qui sont précisément les pièces composées par Bach pour célébrer la liturgie de Pâques.
